dimanche 24 août 2008

Dijon

Hier, découverte rapide, mais fort agréable parce qu'en excellente compagnie, du centre de Dijon.
Balade donc, dans les rues étroites et sinueuses du Dijon hist
orique.
Découverte des nombreux hôtels particuliers construits du 16e
au 19e siècle pour nous avancer doucement jusqu'au palais ducal, aujourd'hui en partie Hôtel-de-Ville et Musée des beaux -arts, doté d'une bibliothèque ouverte aux chercheurs. Elle va bientôt être transférée dans l'ancienne église Saint-Etienne.

Après nous être garés dans la cour d'un bel hôtel particulier, nous empruntons la rue de l'Ecole de Droit . Première tourelle et façade aux boiseries rouges (étoiles 1 et 2).



Nous arrivons devant la Cour d'Appel de Dijon (3). A remarquer le portail ainsi que le vitrail dont les volutes feraient assez penser à des triskels.






Adjacent à la Cour d'Appel, voici l'hôtel Legouz de Garland qui s'est fait construire ce bel hôtel particulier après 1680, sans doute par l'architecte Martin de Noinville, architecte de la Place Royale dont la cour de l'hôtel s'inspire. La façade arrière de l'hôtel présente une succession de belles tourelles (4), toutes quatre différentes les unes des autres. Quant à la cour en hémicycle, non seulement son agencement est admirable mais c'est surtout la sculpture en drapé (5) au dessus de la porte d'entrée qui est à remarquer.
Juste avant l'entrée de l'hôtel, à voir aussi les sculptures des linteaux (5) de fenêtres d'une boutique située au début de la rue Vauban. Cette belle rue légèrement en pente aboutit sur la place de la Libération, parvis du Palais ducal qui abrite l'Hôtel-de-Ville, le Musée et la bibliothèque des beaux-arts de Dijon ainsi que les archives municipales.

Le Palais des Ducs de Bourgogne que l'on peut admirer aujourd'hui est un enchevêtrement de diverses constructions s'étalant du XIVe au XIXe siècle. Sur la place de la Libération, les façades classiques construites aux XVIIe et XVIIIe siècles sont dominées par la Tour Philippe Le Bon, de 46 mètres de haut et érigée au XVe siècle (6, 7 et 8).

A remarquer, la statuaire, notamment la belle Minerve en façade de l'Hôtel-de-Ville.












De la cour de l'Hôtel-de-ville, on accède, par l'arcade de droite, au Musée des beaux-arts. Là, bien que ce soit sous les bâches, on peut admirer la Tour de Bar (9), ainsi que le bâtiment des cuisines, toute datant du XVe siècle.


En sortant, on peut admirer, le théâtre de Dijon (10), ainsi que les églises Saint-Michel (12) et Saint-Etienne (11) (futur emplacement de la bibliothèque du Musée des beaux-arts).
Prenons la rue à gauche et contournons le théâtre de Dijon. Nous nous retrouvons place de la Sainte-Chapelle, emplacement dégagé d'une ancienne église où sera bientôt située la quatrième entrée du Musée des beaux-arts de Dijon. à, quasi insignifiante, une plaque de marbre (13) indique qu'on foule l'emplacement de l'ancien castrum romain rappelant ainsi l'antiquité de la ville de Dijon.
En continuant notre chemin, nous sommes désormais derrière la palais ducal, en plein coeur du quartier historique de la ville. Je ne sais où regarder tellement les façades sont belles, avec leurs colombages, leurs sculptures et leurs tourelles (14).

De là, on arrive à l'église Notre-Dame de
Dijon. Tout bonnement magnifique. Bon, ok, je vous bassinerai pas avec l'église... même si vous connaissez maintenant ma fascination pour ces monuments.


L'église Notre-Dame de Dijon est tout bonnement superbe. Quand on voit cette église, et le quartier, on comprend pourquoi Dijon a été surnommée "la ville au Cent clochers". Sa façade, agrémentée de trois rangées de gargouilles et d'un balcon fait penser à certaines façades baroques mais dans un style gothique. Enfin, elle est typique des églises enfermée dans l'urbanisme environnant. L'intérieur ne frappe pas par son originalité puisque son plan est classique pour une église gothique. Seulement, il émane de son atmosphère une sérénité, une piété qui incite si ce n'est à la prière, au moins au repos. Ses vitraux, ses fresques découvertes, sa statuaire sont quand même à apprécier.








Après l'église Notre-Dame, endroit inévitable de Dijon : la Chouette. Posez la main gauche sur cette petite statue et faites un voeu. Il sera exaucé.... on verra bien. lol
En tout cas, en empruntant la rue de la Chouette et la rue de la Verrerie, on plonge directement dans le Moyen-Âge et la Renaissance, avec de nouveaux hôtels particuliers superbes et ces belles maisons à encorbellement et façades sculptées de petites scènes marrantes comme cet archer qui vise un lapin (17 à 19).











De là, on retrouve le théatre de Dijon et l'église Saint-Etienne en empruntant la rue Lamonnoye pour rentrer... la pluie s'annonçant.
Ce qui m'a pas empêché de piquer une petite tête quand même en rentrant. Na !!! (remarquez les malformations dues à tous les produits mis dans cette eau turquoise....) mdr


En tout cas, ce fut une belle journée. Bises