mardi 7 octobre 2008

Toi, mon père

Toi, dont je suis issu,
Toi, de qui j'ai beaucoup appris,
Toi, qui, parfois, m'a déçu,
Toi, grâce à qui j'ai souvent ri.

Toi, qui, à ta façon, m'a chéri,
Toi, pourtant, avec qui je n'ai pas souvent joué,
Toi, qui d'un regard bien des choses me dit,
Toi, que toute ma vie j'adorerai.

Toi, qui, aujourd'hui, est diminué,
Toi, que dans mes bras j'ai serré,
Toi, pour qui je me suis aujourd'hui battu,
Toi, désormais, dans ton lit d'hôpital, nu.

Toi dont je suis pourtant fier pour ce que tu as accompli auprès de tous ces gens que tu as soignés et assistés, maintenant, tu es à leur place. Mais nous nous occuperons de toi. Nous veillerons sur toi. Nous t'entourerons de toute notre affection.... jusqu'à la fin. Car cette maladie te ronge désormais et bientôt, elle t'enlèvera à notre amour. Mais nous serons là, avec toi, pour toujours. Et toujours, tu seras là, dans notre coeur.

Toi, mon père,
Que j'aimerai toute ma vie.