vendredi 19 septembre 2008

Mon séjour à la Martinique : de la route de la Trace à St Pierre puis les plages de Sainte-Anne.

Dimanche, pour ma dernière journée sur place, balade de Sainte-Anne à Saint-Pierre par la route de la Trace puis les plages de Sainte-Anne.
Premièrement, cadre superbe.
Deuxièmement, route tellement sinueuse que même quand on conduit, on est au bord de la nausée... beurk...

Après la route jusqu'à Fort-de-France, direction le jardin de Ba
lata.

Là, c'est superbe ! Le jardin de Balata a été réalisé en 1989. Bien qu'il ait été dévasté par le dernier cyclone qui a touché la Martinique, il a été entièrement restauré. Y sont regroupées diverses plantes tropicales, de l'orchidée au palm
iers géants en passant par les fleurs de lotus. Bien que l'atmosphère y soit saturée d'humidité et qu'il y fasse très très très très très très chaud (oui, je sais, ça fait beaucoup de très mais il y fait vraiment très très très très très très chaud....), le cadre est superbe.

Ensuite, la route d
es Traces... Comme les autres, sinueuse, pentue, très très pentue, voire limite nécessaire d'avoir une crémaillère pour monter certaines pentes... Bref, nauséeuse.... En passant par Morne-Rouge, on redescend jusqu'à Saint-Pierre.
Fondée au XVIIe siècle, Saint-Pierre se développe en fonction des parcelles conquises par les colons. Le terrain est tellement rai
de que les trottoirs sont remplacés par des escaliers (c'est toujours le cas d'ailleurs). Durant le XVIIIe siècle, Saint-Pierre devient le centre économique de l'île. Elle bénéficie de l'eau courante, de l'électricité, d'un tramway hyppomobile. La bourse du commerce y a son siège ainsi que la plupart des journaux martiniquais. La société aristocratique de l'île y cotoie anciens esclaves et métis. Seulement la révolution industrielle du XIXe siècle va sonner le glas de la ville. Et c'est une cité en déclin que l'éruption de la Montagne Pelée de 1902 rase complètement.
Bien que des signes avant-coureurs de l'éruption semblent avoir eu lieu depuis 1889, les Pierrotins n'en tiennent pas compte. Du 23 avril 1902 au 25, la montagne gronde, crache des cendres. Le 2 mai, un nuage de cendres couvre le village du Prêcheur, situé au nord de Saint-Pierre, et des cendres commencent à s'accumuler dan
s la ville. Le 3 mai, les animaux fuient. 50 habitants de Saint-Pierre seront tués par les serpents fer-de-lance. Le 5 mai, les oiseaux tombent raides morts. La rivière blanche entre en crue et un flot de 50 m de haut et de 100 m de large dévalant son lit à 160 km/h détruit tout sur son passage et vide l'eau du cratère qui empêchait le magma de surgir. La catastrophe a lieu les 6 et 7 mai. Tremblement de terre qui détruit les communication, nuées ardentes, raz de marée, vont ravager la partie nord de l'île et détruire complètement Saint-Pierre où périront près de 28000 personnes. Deux survivants seulement : un prisonnier, Auguste Cyparis, et le cordonnier, Léon Compère.


Il faut attendre 1923 pour que des personnes décident de se réinstaller dans les ruines. Aujourd'hui, Saint-Pierre est donc une petite bourgade de 5000 habitants où les nouvelles constructions sont voisines des ruines et des vestiges de la catastrophe.
D'ailleurs, par certains côtés, Saint-Pierre peut rappeler Pompéi... même s'il y a encore un gros effort à faire pour développer ce potentiel touristique. Les ruines du théâtre et de la caserne de Cyparis sont quand même impressionnantes. Franchem
ent, Saint-Pierre vaut le détour, notamment parce que c'est aussi une jolie petite bourgade avec un bord de plage aménagé sur lequel il fait bon se promener. C'est très romantique et regrettais franchement de pas y être avec mon coeur... snif snif snif

Comme il nous restait pas mal de temps, retour à
Sainte-Anne par la route des bords de mer en passant par le Carbet, là où Christophe Colomb a posé le pied sur l'île et où les premiers Français se sont installés en harmonie avec les indiens locaux.

Après une bonne douche et une petite pause, direction les plages des Salines. Tout simplement superbe ! Des images de carte postale en grandeur nature. Jugez par vous-même par ce diaporama.


Et lundi, direction l'aéroport et retour au bercail. Vol crevant et ce n'était pas du au nom de l'avion. lol


Mon séjour à la Martinique : Sainte-Anne

Pour la fin de notre séjour, nous avons changé de résidence pour nous installer à la Résidence Anoli Village à Sainte-Anne, commune du sud de l'île.
Très isolée par rapport au reste de la ville, elle garantit un calme tout relatif puisque la clim nouvellement installée est franchement trop bruyante (j'ai quasiment pas dormi des deux nuits que j'ai passé là-bas) et qu'on est assaillis par les croassements des grenouilles. Aucune isolation phonique en fait... Insupportable ! On est logés dans des bungalows indépendants qui comprennent au moins une chambre, qui ferme et une terrasse avec cuisine qui bénéficie d'une porte qui ferme ou pas, selon la taille du bungalow. Par contre, la vue est à couper le souffle ! On déjeune sur des terrasses indépendantes avec vue sur la baie du Marin.



Sainte-Anne est une petite commune plutôt sympathique. Si on met de côté les bandes de jeunes qui vous propose ouvertement de la drogue et les mendiants qui vous do
nne envie de leur coller un pain dès que vous les croisez, c'est une bourgade agréable. Seulement, je pense qu'il vaut mieux pas s'y balader seul.

A voir à Sainte-Anne : son église surtout qui est superbe, en particulier la charpente en coque de bateau inversée. Ses plages aussi. Sachant que c'est surtout celle des Salines qui est remarquable. On y accède soit par des chemins de randonnée ou par la route.


Un petit conseil, rendez vous à la boutique de souvenirs située face à l'épi soleil, vous y trouverez plein de petites idées cadeaux pas trop chères.



Mon séjour à la Martinique : virée à Fort-de-France

Après les quatre jours de formation, nous nous sommes quand même décidés à essayer de découvrir un peu la région et, notamment Fort-de-France. Sur les conseils de la propriétaire de la résidence, nous nous sommes donc rendus aux Trois-Îlets, plus précisément à la Pointe-de-Bout, pour embarquer sur la navette maritime qui traverse la baie de Génipa.


Arrivés en retard, nous loupons la navette et devons attendre près d'une heure sur le quai pour enfin embarquer. Et, au moment de monter à bord, se met à tomber une averse tropicale !! En quelques minutes d'attente, nous étions trempés... parce que, comme dans le métro parisien, les personnes veulent d'abord descendre et ne pas laisser les gens qui se font tremper monter.... Couillons de couillons, va !
La traversée a quand même été très agréable. Regardez sur le diaporama suivant. Je vous ai laissé toutes les photos prises pour que vous voyiez bien la brume avancer sur la baie et l'envahir. C'est simple, arrivés à Fort-de-France, on ne voyait pas l'autre côté.


Fort-de-France : ben, pas génial en fait. Oui, il y a bien quelques monuments et bâtiments à voir au centre ville mais bon, la ville m'a paru sale, encombrée et les maisons pas très entretenues. Un conseil, si vous y allez, ne vous arrêtez pas au marché touristique, c'est un piège à touristes ! Bon, j'y ai bien acheté deux, trois trucs, mais quand on voit qu'à la Pointe du Bout, pourtant station balnéaire, les souvenirs y sont deux à quatre euros moins chers et qu'on y trouve des objets artisanaux qu'on ne voit pas à Fort-de-France, franchement, je vous conseille d'aller voir dans les boutiques locales.
Bon, je dois avouer que le temps n'a pas aidé à ce qu'on apprécie la ville non plus. Rester bloqués une bonne demie heure dans une boutique parce qu'il tombe des trombes d'eau, c'est pas génial quand on veut visiter. Mais bon, les Foyalais y sont pour rien.
Si, une chose ! Le marché central ! Trop beau et trop cool ! Là, vous pouvez trouver des choses sympas. J'ai ramené de la vanille locale et un bâton de vrai cacao achetés à un vieux monsieur super sympa. Vraiment, ça, ça restera un bon souvenir.

En tout cas, de retour à la Pointe du Bout, on s'est posés sur une terrasse et on a décompressé de cette journée qui a été quand même assez tendue.

Pas génial non plus de tout visiter le nez dans le guide touristique... Découvrir c'est sympa aussi.