dimanche 21 décembre 2008

Sacré coeur pour un vol de coeur

Hier, balade en bonne compagnie à Montmartre et dans le quartier Latin.
passage par les rues Montorgueil, des petites carreaux et Poissonnières pour rejoindre finalement emprunter le métro pour nous rendre à Montmartre.
La rue Montorgueil se caractérise par la présence de plusieurs petites boutiques, notamment des traiteurs de toutes sortes, dont les devantures, ainsi que les façades sont particulièrement belles. Pour certaines, elles datent du XVIIIe siècle mais la plupart ont été concçues au XIXe et au début du XXe siècle.
Après un petit restau jap à côté de St Eustache,
Comme à mon habitude quand je me balade dans Paris, je lève la tête et observe.


Rue Poissonnière, j'ai ainsi découvert trois linteaux magnifiques représentant des visages barbus. Superbes.Métro jusqu'à Barbès-Rochechouart.
De là, derrière Tati, on emprunte quelques rues qui mène sur le côté de la butte Montmartre.


Depuis l'Antiquité, la butte Montmartre est un des lieux sacrés du site de Paris. D'ailleurs, elle tient peut être son nom de Mont Martis (le mont de Mars) puisqu'un temple y était dédié à Mars. Une autre hypothèse viendrait du fait que saint Denis lors de son martyr serait passé par là ; elle serait donc le Mont du Martyr.
Après avoir traversé son parc, magnifique par ses constructions équilibrant avec justesse rocailles et végétation, nous découvrons du haut des marches du Sacré-Coeur un panorama sur la capitale qui permet de voir aussi loin que les communes du sud de la ville.


Découverte de deux visages sculptés dont l'expression boudeuse du visage est vraiment bien rendue. Bien entendu, comme je suis un râleur, je me suis bien fait chambré quand on a vu ces deux visages... nia nia nia Je râle jamais d'abord, je rouspète, nuance !

Sur les marches, nous avons aussi pleinement apprécié la prestation d'un chanteur de rue qui interprétait avec beaucoup de talent diverses chansons actuelles, dont certaines de Blunt. On s'attarde volontiers à l'écouter. Surtout quand on est en bonne compagnie, comme je l'étais.
Ensuite visite du Sacré Coeur. Construite de 1875 à 1914, après le vote d'une loi de 1873, en expiation de la Commune et pour l'avénement de la IIIe République, la Basilique du Sacré-Coeur surplombe la capitale de son dôme de 83 mètres. Appelée "la Grande Meringue", elle a été très controversée mais est aujourd'hui un des principaux monuments visités. Il faut dire que la beauté de son intérieur (que vous ne verrez pas parce qu'on n'a pas le droit de prendre de photo) vaut vraiment le détour. Bon, petit moment d'émotion à la sortie quand même... Bref
De là, mon merveilleux guide me fait découvrir un quartier que je n'avais pas visité depuis mon enfance : la place du Tertre, la rue Norvins et d'Orchampt me font découvrir les beautés de ce quartier, comme la place Marcel Aymé avec la sculpture de Jean Marais représentant le passe muraille, qui ressemble tant à un petit village. Bon, d'accord, je suis pas très dépaysé parce que ça ressemble beaucoup à l'architecture de ma région, mais quand même c'est très beau.
De là, nous descendons jusqu'
à Pigalle. Bien entendu, j'étais pas au courant et j'ai fait une remarque de provincial sur la présence ostensible de sex-shops. Qu'est-ce-que j'peux être courge parfois quand même ! mdr
Dernières étape du quartier : le Moulin Rouge. Fondé en 1889 par Joseph Oller, le Moulin Rouge est un des cabarets les plus célèbres de la capitale. C'est là que naît le fameux french cancan, qu'ont lieu des bals célèbres. Bref, c'est un lieu de fête et de plaisir depuis maintenant plus d'un siècle. En plus, c'est beau.
De là, métro pour le quartier Latin pour faire quelques achats de Noël. Mon pti coeur a trouvé ce qu'il cherchait. Et nous nous rendons dans le Marais par Notr
e-Dame et l'île Saint-Louis. Notre-Dame est superbe en ce moment : illuminée derrière un sapin tout de bleu et d'or.


Fin de soirée dans la féérie pour cette journée inoubliable. Visite d'un Sacré Coeur pour un vol si doux de coeur.