jeudi 22 mai 2008

Mariza - Fado

Il y a quelques jours, un de mes potes, le pti Georgeounet pour ne pas le nommer, m'a fait découvrir des chansons traditionnelles de son pays d'origine, le Portugal, à travers le Fado. Certes, je connaissais déjà le Fado mais je ne m'imaginais pas que c'était si beau. Ben vi, j'ai été touché au coeur par le rythme... parce que je comprends rien à ce qui est chanté... snif. Faudrait qu'elles pensent à chanter en français de temps en temps, MDR !!!! Mais bon, je trouverai bien les traductions sur le net.
Voici donc le portrait d'une des plus grandes chanteuses actuelles de Fado : Mariza.

Biographie :
Née le 16 décembre 1976 au Mozambique, Mariza grandit dans la ville de Lisbonne. C’est là qu’elle se découvre une véritable passion pour le fado, musique traditionnelle de son pays d’adoption. Elle commence à se produire sur scène et fait une première apparition télévisée en 1999. Le public découvre alors la chanteuse et sa voix hors du commun. Sa carrière est lancée. Elle livre son premier album, Fado em mim en 2001 et enchaîne avec une tournée mondiale. Suivent les disques Fado curvo (2003), Transparente (2005) et Concert em Lisboa (2006).












Bon, mon pti Georgeounet, je te remercie pour cette découverte. Je t'embrasse et te remercie de ton amitié.

Hokusai

Artiste japonais ayant vécu de 1760 à 1849, Hokusai est sans doute avec son contemporain Hiroshige l'un des artistes nippons les plus connus. Qui n'a jamais vu la Grande Vague de Hokusai ? Son influence est également notoire dans les dessins animés et les mangas japonais qui font le régal de tant de lecteurs.

Hokusai voit le jour dans la banlieue de la capitale japonaise Edo. Adopté par Nakajima Ise, polisseur de miroirs à la cour du Shogun, il sera dès son adolescence employé comme commis dans une bibliothèque de prêt. Cependant, dès 14 ans, il est employé dans un atelier de sculpture. Il reconnaît lui-même, en 1834, qu'il dessine déjà alors.
Alors qu'il n'a pas vingt ans, il est engagé dans l'atelier d'art dirigé par Katsukawa Shunsho, spécialisé dans le portrait d'acteurs du théâtre no. Il abandonne ce thème dès le début des années 1790 et semble disparaître du monde des arts.
Il réapparaît en 1796 lorsqu'il offre ses premières estampes signées de son nom à des amis pour le Nouvel An. En 1797, apparaît sa première estampe consacrée à la vague qui lui vaudra sa gloire. Sa renommée et sa réapparition sont liées à l'édition de ses estampes dans des albums "de luxe" ainsi qu'à sa participation à des oeuvres collectives.
Dès le début du XIXe siècle, il commence à explorer deux nouvelles voies dans son art : l'illustration de romans feuilletons et l'utilisation de certains aspects de la peinture occidentale tels que la perspective et les effets de clair-obscur. C'est ce subtile mélange entre les techniques traditionnelles japonaises et occidentales qui lui vaudront sans doute cet accueil enthousiaste de la part de l'Occident.
En 1810, il se décide à définir son propre style particulier, sans doute après un voyage à Nagoya. Il y réalise de nombreux croquis qui seront réunis en un volume qui aura immédiatement un succès immense : la Manga, premier de nombreux volumes dans lesquels sont illustrées la vie quotidienne des Japonais, la nature, les dieux, l'histoire.
En 1820, il revient à ses premiers amours et réalise des estampes de surinomo, notamment une série illustrant des poèmes consacrés au thème des coquillages.
Dix ans plus tard, il fait éditer un volume d'estampes consacrées au Mont Fuji. Il remportera un succès immédiat et sera suivi d'autres volumes consacrés aux paysages japonais. Il s'agit des premiers volumes d'estampes de paysage jamais édités.
Un tome sera consacré aux cascades, un autre aux ponts. Il réalisé également des estampes de fleurs, thème traditionnellement chinois auquel Hokusai va apporter le réalisme occidental.
La crise économique qui frappe le Japon à la fin des années 1830 provoque l'arrêt des publications d'estampes.
Traversant une période difficile de sa vie, Hokusai, alors âgé de 80 ans, dessine tous les jours un lion légendaire, shishi, ce qui engendrera une série d'estampes d'animaux constituant un véritable bestiaire.
Il s'éteint en 1849 après avoir réalisé son autoportrait et son dernier dessin : un dragon escaladant le Mont Fuji.