Lorsque j'étais lycéen, j'étais vraiment dingue du dessin. Je passais mon temps à ça et je faisais même partie d'un club de dessin dans mon lycée. J'y ai été initié à de nombreuses techniques d'art, dont la peinture sur faïence. Déménageant d'anciens cartons de chez mon père, j'ai redécouvert certaines de mes "oeuvres" de l'époque (je sais, c'est un bien grand mot). Déjà fort intéressé par la culture antique, et notamment par la mythologie, voici une de mes créations de l'époque basée sur le mythe d'Orphée et Eurydice avec pour modèle des dessins de Cocteau. En fait, ça s'inscrivait dans le cadre d'une exposition sur le thème de Cocteau.
En fait, aujourd'hui encore, je suis fasciné par le mythe d'Orphée et d'Eurydice qui représente une des plus belles histoires d'amour que j'ai eu l'occasion de lire.
Orphée est un aède, une sorte de conteur chanteur, qui a une telle voix que même les bêtes les plus féroces viennent se coucher à ses pieds pour l'écouter chanter. Faut dire que pour aider, sa lyre a été conçue par Apollon lui-même. et qu'il a appris à en jouer par les Muses elle-même. Mais Orphée est quand même hyper doué. de nature. Connu dans toute la Grèce, toutes les cours de l'époque le veulent. Mais Orphée préfère se retirer et chanter seul, dans la nature. Au grand dam de ses amis, Orphée préfère en effet s'éloigner des hommes et s'aventure un jour dans un bois qu'il ne sait pas sacré. Et il commence à jouer. Sa musique envoûte alors la nature environnante jusqu'aux dryades qui vivent dans le lac sacré lové au coeur de la forêt. Eurydice est l'une d'entre elle. Elle tombe sous le charme d'Orphée et Orphée de tomber aussi éperdument amoureux d'elle.
Mais Eurydice est poursuivie par les ardeurs d'Aristée qui est fou amoureux d'elle. Après ses noces avec Orphée, Eurydice, pourchassée par Aristée, fuit et se fait piquer par un serpent. Elle meurt de ses blessures.
Orphée est fou de chagrin. Il erre de par le monde et ses nouvelles chansons attristent tous ceux qui l'écoutent, les hommes comme les bêtes. Et le temps n'adoucit pas sa peine. Aussi décide-t-il de descendre dans le monde inférieur afin de convaincre les souverains des Enfers, Hadès et sa femme Perspéphone de luir rendre son Eurydice. Ne trouvant pas le chemin de la porte des enfers, Orphée se met alors à chanter. Émus, les arbres lui indiquent le chemin du monde des ténèbres.
Mais l'entrée des enfers est gardée par le monstre Cerbère, chien géant à trois têtes. Il s'avance, menaçant. Orphée se met alors à chanter et Cerbère se couche aux pieds d'Orphée et le laisse passer.
Charon, le batelier qui fait traverser le Styx aux âmes des morts, lui aussi est ému par le chant d'Orphée et le conduit sur l'autre rive du fleuve des morts.
Arrivé devant les souverains des Enfers, Orphée réussit à les émouvoir de son chant racontant son amour pour Eurydice. Hadès accepte alors de le laisser repartir avec sa femme à la seule condition qu'il ne se retourne pas. Mais Orphée, fou de joie, dès qu'il aperçoit les rayons du soleil, se retourne. Dans un dernier baiser, Eurydice s'évapore alors. Et Orphée se retrouve de nouveau seul, à errer des jours durant.
Fou de chagrin, il se réfugie dans les montagnes les plus isolées. Mais là, la mélancolie de ses chants rend hystériques les ménades, prêtresses de Dionysos qui réussissent à le lyncher et à le tuer. L'âme d'Orphée descend aux Enfers et y rejoint son Eurydice tandis que sa tête, arrachée par les ménades, flotte sur sa lyre et s'échoue sur l'île de Lesbos où les rossignols se rassemblent pour lui rendre un dernier hommage par leur plus beau chant.
J'adore ce mythe !!! Il est trop boooooooooooooooo !!!!!!!!!!!!
La rue Montorgueil se caractérise par la présence de plusieurs petites boutiques, notamment des traiteurs de toutes sortes, dont les devantures, ainsi que les façades sont particulièrement belles. Pour certaines, elles datent du XVIIIe siècle mais la plupart ont été concçues au XIXe et au début du XXe siècle.
de Mars) puisqu'un temple y était dédié à Mars. Une autre hypothèse viendrait du fait que saint Denis lors de son martyr serait passé par là ; elle serait donc le Mont du Martyr.
Sur les marches, nous avons aussi pleinement apprécié la prestation d'un chanteur de rue qui interprétait avec beaucoup de talent diverses chansons actuelles, dont certaines de Blunt. On s'attarde volontiers à l'écouter. Surtout quand on est en bonne compagnie, comme je l'étais.
Ensuite visite du Sacré Coeur. Construite de 1875 à 1914, après le vote d'une loi de 1873, en expiation de la Commune et pour l'avénement de la IIIe République, la Basilique du Sacré-Coeur surplombe la capitale de son dôme de 83 mètres. Appelée "la Grande Meringue", elle a été très controversée mais est aujourd'hui un des principaux monuments visités. Il faut dire que la beauté de son intérieur (que vous ne verrez pas parce qu'on n'a pas le droit de prendre de photo) vaut vraiment le détour. Bon, petit moment d'émotion à la sortie quand même... Bref
De là, mon merveilleux guide me fait découvrir un quartier que je n'avais pas visité depuis mon enfance : la place du Tertre, 
la rue Norvins et d'Orchampt me font découvrir les beautés de ce quartier, comme la place Marcel Aymé avec la sculpture de Jean Marais représentant le passe muraille, qui ressemble tant à un petit village. 
Bon, d'accord, je suis pas très dépaysé parce que ça ressemble beaucoup à l'architecture de ma région, mais quand même c'est très beau.
Dernières étape du quartier : le Moulin Rouge. Fondé en 1889 par Joseph Oller, le Moulin Rouge est un des cabarets les plus célèbres de la capitale. C'est là que naît le fameux french cancan, qu'ont lieu des bals célèbres. Bref, c'est un lieu de fête et de plaisir depuis maintenant plus d'un siècle. En plus, c'est beau.
Afin de s'assurer qu'il y a encore des Hommes qui méritent de vivre, Zeus et Hermès décident de les tester et descendent sur Terre déguisés en vieillard et en mendiant.
Ils parcourent alors le pays tout entier et frappent aux portes, demandant l'hospitalité. Ils commencent par le plus beau des palais mais ils sont rejetés par les gardes à l'entrée. Ils s'adressent alors à un habitation riche mais moins noble, puis de plus en plus modeste. A chaque fois, ils sont rejetés.
Mais Zeus lui dit qu'ils n'ont pas vu toute l'Humanité et qu'il reste là, une chaumière, non une pauvre masure vétuste, au pied d'un vieil arbre qu'ils n'ont pas visité.
Il les installe à leur seule petite table, sur leurs deux seuls tabourets.
Et Zeus de se révéler à eux dans sa magnificence toute divine.
- Nous ne voulons rien d'autre que rester ensemble, à jamais, lui répondent ensemble les deux vieillards.
Après bien des années encore à vivre ensemble, à remplir leur mission avec assiduité et à recevoir les mendiants avec amour, Philémon et Baucis s'assoient sur un banc de pierre, devant le temple. Ils s'éteignent alors dans les bras l'un de l'autre.
